La transe fait partie de ces états qui bouleversent notre perception : le corps bouge autrement, l’énergie circule différemment, l’émotion devient plus vivante, plus fluide. Certaines personnes y accèdent spontanément, d’autres apprennent progressivement.
Dans cet article, je te propose une approche simple, claire et sécurisante :
une définition accessible de la transe,
un guide concret pour entrer en transe,
les bienfaits (stress, charge émotionnelle, blocages),
les précautions importantes,
et des pistes pour explorer cet état seul·e ou accompagné·e.
J’ai découvert la transe en 2024. C’est mon dernier outil en date — et non des moindres — pour réguler mes émotions, m’accompagner, et aussi accompagner les autres.
C’est un mélange de libération traumatique, d’alchimie émotionnelle, d’expression brute et sauvage. J’en expérimente les effets quasiment au quotidien aujourd’hui.
C’est un outil extrêmement puissant, qui intègre beaucoup d’autres pratiques.
Je ne peux que t’inviter à explorer cet article, et à entrer en lien si tu veux pratiquer à ton tour.

La transe est un état naturel de conscience modifiée. Ce n’est pas forcément spectaculaire. Ce n’est pas non plus une “perte de contrôle”.
En transe, il peut se passer une ou plusieurs choses :
le mental se met en arrière-plan (ou devient plus silencieux),
le corps a envie de bouger, de trembler, de respirer plus librement,
la perception du temps change,
des émotions remontent, circulent, se libèrent,
la sensation d’énergie (chaleur, frissons, impulsions) devient plus présente.
La transe n’est pas réservée aux traditions “sacrées” ou aux “initiés”. C’est un phénomène humain universel, présent dans de nombreuses cultures… et aujourd’hui étudié par la science.
Si la transe attire, ce n’est pas seulement pour l’expérience. C’est parce qu’elle a un impact concret.

La transe peut aider à sortir d’états de tension chronique : quand le corps est chargé, comprimé, figé, saturé. Elle ouvre une voie de relâchement profonde, souvent plus directe que “comprendre”.
En transe, l’émotion peut trouver un chemin : pleurs, rires, colère, tremblements, sons, mouvements… Pas pour rejouer le passé, mais pour décharger et intégrer.
Certaines tensions “sans histoire” (mâchoires, ventre, bassin, gorge, diaphragme) deviennent perceptibles. Le corps se remet en mouvement avec une intelligence surprenante.
Quand le mental lâche un peu, d’autres informations émergent : images, compréhensions, sensations-guides, élans. Pour certains, la transe devient un accès privilégié à l’inspiration.
Dans un cadre sécurisant, la transe est généralement une expérience bénéfique.
Mais il y a des précautions importantes.
Un accompagnement est fortement conseillé si tu :
fais des attaques de panique fréquentes,
as des antécédents de dissociation marquée,
traverses une période psychique instable,
as un diagnostic de trouble psychiatrique (ex : bipolarité, psychose, schizophrénie) ou des épisodes délirants passés,
ou si tu sens simplement que “ça touche trop fort”.
Ce n’est pas un jugement de valeur. C’est une question d’écologie et de sécurité : certains états gagnent à être traversés avec un cadre solide.
Commence court : 8–12 minutes au début.
Garde une intensité “gérable” : pas besoin de pousser.
Si ça devient trop : ouvre les yeux, ralentis, mets une main sur le cœur/ventre, regarde autour, bois de l’eau, marche.
Évite la transe seul·e si tu te sens très fragile ce jour-là.
Intègre toujours un “retour” (voir plus bas).
« La transe n’est pas un exploit.
C’est une permission graduelle. »
Voici une méthode simple, accessible, et pensée pour la sécurité.

Un endroit où tu ne seras pas dérangé·e.
De quoi t’asseoir ou t’allonger.
Une couverture si besoin.
Option : un carnet à proximité.
Choisis une musique rythmée et répétitive (tambour, percussions, basses douces, rythme tribal). Le rythme aide beaucoup..
« Perso, j'aime bien l'artiste Guem »
Une phrase suffit, par exemple :
“Je laisse mon corps bouger ce qu’il a besoin de bouger.”
“J’accueille ce qui veut se libérer, à mon rythme.”
“Je reste en sécurité, ici, maintenant.”
Commence petit :
micro-mouvements dans les épaules, le bassin,
balancement,
respiration un peu plus ample,
sons légers si ça vient.
La clé : ne pas chercher “la transe”. Chercher le corps. Chercher l’autorisation.
À un moment, quelque chose peut se mettre à faire “tout seul” :
tremblements,
ondulations,
danse involontaire,
sons,
respiration plus autonome.
Si ça arrive : tu ne contrôles pas, mais tu restes présent·e. Tu observes. Tu accompagnes. Tu laisses faire.
Si rien “d’extraordinaire” n’arrive : ce n’est pas un échec. Parfois la transe est douce et subtile : chaleur, détente, émotions fines, sensation d’espace intérieur.
baisse la musique,
mets une main sur le cœur/ventre ou laisse tes bras détendus le long du corps
sens ton poids, tes appuis,
respire tranquillement,
note 2–3 mots : “qu’est-ce que je sens maintenant ?”
L’intégration est une partie du soin.
Si tu cherches une méthode simple et progressive, tu peux suivre le guide pas à pas présenté plus haut. Ici, je te partage différentes portes d’entrée vers la transe : il ne s’agit pas de tout faire, mais de choisir ce qui est le plus naturel pour toi aujourd’hui.
Il n’existe pas une bonne manière d’entrer en transe, mais plusieurs chemins vers un même état.
Tu es très mental / dans le contrôle → voix, gromlo, mouvement libre
Tu es anxieux·se / sensible → Exercices TRE doux, transe courte, retour bien ancré
Tu es très connecté·e au corps → mouvement spontané, danse libre
Tu as du mal à “démarrer” → musique rythmée, tambour répétitif
Tu préfères un cadre structuré → méditations actives (type Osho)
Une porte d’entrée douce et respectueuse du système nerveux.
Les tremblements naturels permettent de relâcher la tension et peuvent ouvrir progressivement un état de transe, sans forcer ni provoquer.
J'ai écris un article sur les Exercices TRE - Trauma Releasing Exercices.
Il y a une pratique guidée complète de 40 minutes accessible gratuitement dans le Centre de Ressources Bien-Être.
Mouvement libre, yeux fermés, sans chorégraphie.
Le corps retrouve son intelligence propre et se remet en mouvement de manière organique.
Des sons sans signification, bruts, libres.
La voix court-circuite le mental et ouvre souvent l’état quand le corps hésite encore.
Le rythme répétitif agit comme un support : il soutient l’attention et facilite le passage vers un état modifié de conscience.
C’est l’une des portes les plus simples pour débuter.
Une respiration plus ample associée à un rythme régulier peut approfondir la transe.
À pratiquer avec progressivité si tu es sensible ou sujet·te à l’anxiété.
Des séquences guidées mêlant respiration, mouvement, expression et silence.
Utile si tu as besoin d’un cadre clair pour te sentir en sécurité.
Un combo puissant : la voix (voir 3. Gromlo) libère le contrôle, le corps suit, et l’état s’approfondit naturellement.
À explorer quand tu te sens prêt·e à laisser faire davantage.
Quelle que soit la technique choisie, prends toujours un temps pour revenir :
ralentir, sentir les appuis, respirer calmement, noter quelques mots si besoin.
C’est souvent l’intégration qui transforme l’expérience en véritable régulation.
« Certaines explorations gagnent à être vécues dans un cadre accompagné, surtout lorsqu’elles touchent des zones sensibles ou profondes. »
Corinne Sombrun a largement contribué à rendre la transe “lisible” pour le monde scientifique et le grand public. Son expérience en Mongolie, puis les études qui ont suivi en France, ont ouvert un champ d’exploration sérieux autour de la transe.
Dans la littérature scientifique, on parle notamment de transe cognitive auto-induite : un état dans lequel l’activité cérébrale et la perception se modifient de manière profonde, tout en restant réversible et potentiellement bénéfique.
Si tu veux une porte d’entrée accessible à ce sujet, son livre La diagonale de la joie est un récit marquant.
La transe est souvent confondue avec la méditation, l’hypnose ou la dissociation.
Ces états peuvent se ressembler, mais ils n’impliquent ni les mêmes mécanismes, ni la même relation au corps et à la présence.
Voici quelques repères simples pour éviter les confusions.
La méditation met souvent l’accent sur l’observation et la stabilité.
La transe autorise davantage le mouvement, l’expression, et l’énergie qui circule.
L’hypnose est généralement guidée, orientée (suggestions, objectifs).
La transe peut être plus organique, plus “auto-guidée” par le corps (même si on peut aussi la guider).
La dissociation est souvent un mécanisme de protection : on se coupe, on s’éloigne de soi.
Une transe saine tend au contraire à ramener dans le corps, la sensation, la présence (même si certaines personnes dissocient facilement : d’où l’intérêt du cadre et de la progressivité).
Certaines personnes vivent la transe comme une connexion : plus grand que soi, sacré, intuition, visions. D’autres la vivent comme un outil strictement corporel et émotionnel.
Les deux sont valables.
« Je te propose de faire ton expérience. Puis si tu veux m'en toucher deux mots, je suis preneur ! »
Si tu sens que la transe t’appelle mais que tu veux un cadre :
clair,
progressif,
respectueux de ton système nerveux,
avec une vraie intégration…
Tu peux me contacter pour une exploration guidée (en séance individuelle ou en atelier/stage).
Comment entrer en transe rapidement ?
En général : rythme + respiration + autorisation du mouvement. Mais “rapidement” ne veut pas dire “fort”. Commencer doux est souvent plus efficace.
La transe est-elle accessible à tout le monde ?
Oui, c’est une capacité humaine naturelle. Certaines personnes y accèdent facilement, d’autres ont besoin de temps, de sécurité et de progressivité.
Est-ce dangereux d’entrer en transe ?
Pas en soi, si c’est pratiqué dans un cadre sécurisant. Certaines situations psychiques demandent un accompagnement professionnel.
Comment savoir si je suis en transe ?
Signes possibles : mouvements spontanés, tremblements, sensation d’énergie, altération du temps, émotions qui circulent, impression d’être “plus vaste” ou “plus présent·e”.
Peut-on entrer en transe seul(e) ?
Oui. Mais si tu es très anxieux·se, fragile, ou si tu as des antécédents dissociatifs/psy, il vaut mieux être accompagné·e au début.
Cet article est une porte d’entrée.
Si tu sens que ce que tu viens de lire résonne,
voici différentes manières de continuer, selon ton rythme et là où tu en es.
Si tu souhaites continuer à explorer par toi-même, la Tribu – Centre de Ressources Bien-Être rassemble des pratiques longues, méditations guidées, outils somatiques et de libération émotionnelle, tout cela en vidéo pour t’accompagner en douceur.
Certaines expériences gagnent à être traversées dans un cadre plus soutenant.
L’accompagnement psycho-corporel (en ligne ou à Die, Drôme) permet de réguler le système nerveux, libérer des blocages et intégrer ce qui se vit dans le corps.
Les stages sont des espaces pour vivre ces pratiques de manière plus immersive : mouvement, présence, partage, et expérimentation corporelle – ensemble.

Pour celles et ceux qui traversent
Stress · Déprime · Anxiété · Blocage
Un chemin de retour vers
🧘♂️ Corps · 🌊 Émotions · 🔥 Énergie · 🤝 Relations authentiques
🧭 Intuition · 🌿 Clarté · 🧘 Présence · ☀️ Spiritualité naturelle
Nathanaël
Thérapeute psycho-corporel
Humain en chemin
Difficultés émotionnelles ? Blocage ?
Je t'aide à te libérer et à te sentir bien.
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